Il existe 3 étapes pour deviner la provenance du vin, comme nous l’avons énoncé lors d’un article précédent : la robe, le nez et la dégustation. Nous allons voir que l’on peut deviner la provenance d’un vin sans le déguster.
La robe permet de déterminer la région d’où provient le vin ainsi que son âge. On observe trois éléments : la couleur, la viscosité, le disque
Une robe à la couleur pâle indique que le vin provient d’une région dont les températures sont relativement fraîches, et le soleil est moyennement présent —> c’est donc un vin du Nord
Une robe foncée montre que le vin est produit dans des températures chaudes avec un bon ensoleillement —> c’est un vin du sud.
Des gouttes fluides lorsque l’on tourne le verre signifie que le vin est sec et donc que les gouttes n’accrochent pas les parois. C’est donc un vin produit dans une région peu ensoleillée : le nord
Des gouttes grasses sont des larmes lentes car elles sont souvent riches en sucre. Cela signifie que les raisins sont produits dans une région ensoleillée, donc c’est un vin du sud
Si la couleur au centre et à la périphérie est la même, on en conclut que le vin est dans sa jeunesse.
Si la couleur est différente, c’est au contraire un vin âgé.
Plus globalement, le vin rouge devient plus clair au fil du temps (vers des teintes tuilées, de rubis ou ambré) alors que le vin blanc devient plus foncé (vers des teintes rousses).
Après avoir observé le vin, on va le sentir. 2 étapes sont essentielles pour repérer les différents arômes du vin : le premier nez et le second nez (logique).
Le premier nez consiste à porter le verre à son nez afin de découvrir les premiers arômes qui en ressortent.
Pour le second nez, on tourne le verre afin de libérer les arômes qu’on va ensuite porter au nez. Cela permet d’oxygéner le vin pour qu’il fasse ressortir ses arômes, l’expression arômatique, les défauts.
Les cépages rouges donnent le premier goût au vin. Effectivement, chaque cépage est unique et souvent spécifique à une région : le grenache et le merlot donnent un vin aux notes de fruits rouges tandis que le syrah offre des arômes plus épicés, alors que le cabernet-sauvignon apporter des notes de sous-bois, de champignon et de fruits noirs. On peut ainsi comprendre pourquoi les viticulteurs mélangent certains cépages afin d’obtenir un vin unique.
Pour les blancs, c’est la même chose. On peut avoir le chardonnay, avec ses notes minérales, de fleurs blanches, d’agrumes, beurrées ou toastées. Il sert surtout à produire des vins de Bourgogne, vous pourrez donc connaître sa provenance assez facilement. Le sauvignon est aussi très particulier, utilisé surtout dans la Loire et la région Bordelaise, il laisse au vin des agrumes.
De même, lorsque le vin est épicé, il provient très souvent du Rhône alors que des notes de sous-bois sont révélateurs du Pays Bordelais, comme le Merlot pour la rive droite du vignoble Bordelais.
Il ne vous reste plus qu’à déguster le vin afin de confirmer vos suppositions. On dit très souvent lors des initiations que la dégustation sert de confirmation de nos hypothèses. L’observation et la senteur sont donc deux étapes essentielles dans la dégustation de vin. C’est un jeu très intéressant qui demande beaucoup de concentration et d’entraînement. Nous conseillons de participer à des initiations à la dégustation afin d’en apprendre davantage et de prendre encore plus de plaisir à déguster du bon vin.
Article issu du site Vinoclub
https://www.vinoclub.fr/blog/reconnaitre-un-vin-sans-le-deguster-n12