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Les 5 questions à se poser pour bien choisir son stage de fin d’études

Le stage de fin d’études est une belle porte d’entrée dans la vie active. Pour certains, il peut aussi être synonyme de sérieuse remise en question. Que ce soit pour maintenir ou fixer un nouveau cap, ces quelques mois peuvent tout changer. C’est donc le moment de se focaliser sur l’essentiel et commencer à se poser les bonnes questions.

1. Quels poste et secteur m’intéressent le plus ?

Si vous savez, alors parfait, mais si ce n’est pas le cas rassurez-vous, c’est tout à fait normal. Selon Pôle Emploi, 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore. Il y en a beaucoup qui n’ont pas de nom et qui se créent à l’instant même où vous lisez cet article. Il se peut aussi que le stage que vous visez soit inaccessible ou déjà occupé. À moins d’être engagé dans des études débouchant sur un métier spécifique, le flou peut donc être total.

Profitez donc de ce dernier stage pour vous ancrer dans un des secteurs qui vous plaît le plus. Pensez en vous détachant du métier en lui-même, demandez-vous s’il n’y a pas un autre poste qui pourrait vous être tout aussi bénéfique. Laissez-vous guider par vos passions ou vos centres d’intérêt, l’idée : découvrir une ou plusieures fonctions d’un milieu que vous aimez et networker autant que possible. Vous aurez ainsi une meilleure vision du secteur et, qui sait, un nouveau job en ligne de mire.

Exemple

Vous voulez travailler dans la rédaction d’un grand magazine de mode, mais vous ne trouvez pas de place ? Deux options s’offrent à vous :

1/ Rester dans la rédaction, mais sortir de la mode et chercher dans la presse people, déco, généraliste, etc. Certes, vous ne serez pas dans le milieu souhaité, mais vous affinerez votre plume et créerez de bonnes bases pour la suite.

2/ Rester dans la mode, mais chercher un autre poste, dans les relations presse par exemple. Vous aurez une excellente vision du milieu de la rédaction et travaillerez avec de nombreuses personnes du secteur Le spot idéal pour cumuler les contacts et penser à la suite. Il vous reste à travailler la rédaction, mais vous baignez désormais dans le milieu.

2. Suis-je suffisamment actif dans mes études ?

La formation est essentielle pour s’orienter vers le métier de ses rêves, mais ce qui l’est tout autant, c’est la valeur que vous allez créer dans votre manière de travailler. Un conseil valable pour chacune des années d’études, mais particulièrement important en fin de parcours. Ainsi, dès que vous le pouvez, combinez vos mémoires, dossiers et autres travaux à des sujets qui vous plaisent vraiment. Essayez aussi de rester cohérent, ne soyez plus passif, mais réellement proactif.

Vos travaux doivent être complémentaires et toujours élaborés dans l’optique de créer de la connaissance. Cette connaissance donne une vraie valeur ajoutée à votre profil, et votre école ou université ne peut le faire à votre place.

Exemple

Choisissez un sujet de mémoire qui vous passionne et dont le sujet est vraiment d’actualité. La connaissance que vous allez créer autour de ce sujet donne un début d’expertise non négligeable. Cela peut intéresser les entreprises du secteur que vous convoitez et montre votre réel intérêt pour ce milieu.

3. En start-up ou dans une grande entreprise ?

Les deux ont leurs spécificités, la réponse dépend entièrement de vos attentes et votre manière de travailler. Sachez que vous pouvez vous épanouir dans l’une mais pas dans l’autre, et que les deux peuvent vous ouvrir de nombreuses portes. Voici leurs principales différences :

Les start-up

Le + : Vous serez sûrement amené à effectuer d’autres missions que celle pour laquelle vous avez été recruté. Elles viendront nourrir vos responsabilités au sein de la tribu et peuvent vous mener rapidement vers un poste important. Un cadre idéal pour les personnes entreprenantes, polyvalentes et bien organisées.

Le – : Les perspectives d’évolutions dépendent toutefois du succès de la boîte. Vous aurez généralement un salaire minimum, subirez sûrement de fortes pressions et ne devrez pas compter vos heures.

Les grandes entreprises

Le + : Vous pourrez travailler sur de gros projets grâce à une équipe stable, dans laquelle vous aurez un rôle clairement défini. On ne vous demandera ni plus, ni moins de faire votre travail. Les salaires et avantages sont généralement plus importants.

Le – : La stratégie et les prises de décisions reviennent généralement au top management. Vous n’aurez que rarement la main pour prendre des décisions, y compris à votre sujet. La rigidité des grosses structures peut-être pesante.

Si vous doutez sur le type d’entreprise vers lequel vous orienter, rassurez-vous, les barrières tendent à s’effacer. Vous pourrez donc toujours passer de l’un à l’autre sans trop de difficultés.

4. En France ou à l’étranger ?

Aussi tentant que cela puisse paraître, on ne choisit pas un stage à l’étranger seulement en fonction du pays. Le but reste de prendre vos marques dans un job ou un secteur qui vous correspondent. La priorité reste donc la même.

Demandez-vous simplement si partir est cohérent avec votre projet et si la mission va réellement vous être utile. Il vous faudra alors adapter vos CV et lettre de motivation et vous projeter un minimum : coût de la vie sur place, compétences à l’oral, à l’écrit, visa, etc. Réfléchissez-y plusieurs mois à l’avance, partir à l’étranger ne s’improvise pas.

L’idéal, si vous le pouvez, est de se tourner vers des pays dont la langue correspond à vos LV2 ou LV3. C’est un excellent moyen pour vous démarquer. Idem si vous parlez la langue d’un pays spécifique, n’hésitez pas à « valider » cette compétence par un stage dans le pays en question.

5. Suis-je prêt-e à chercher ?

L’idée est d’avoir le maximum d’impact dès la prise de contact. Que votre candidature soit spontanée ou en réponse à une offre, il faut que vous lanciez vos recherches dans des conditions optimales. Voici toutes les cases à double-checker avant de commencer :

Avoir un bon « moi » 2.0

Votre double digital sera un allié de taille pendant ces recherches. Assurez-vous, entre autres, d’avoir un compte Linkedin bien soigné. N’hésitez pas pour cela à regarder les profils des autres et vous inspirer des meilleurs.

Bien ficeler mon CV

Reprendre son CV d’une année sur l’autre est déjà bien, il s’agit cette fois d’en avoir un parfait. Allégez-le et ne gardez que l’essentiel. N’hésitez pas à faire plusieurs CV si vous souhaitez mentionner des éléments spéciaux qui ne seraient pas utiles pour toutes les candidatures.

Lister mes punchlines

La lettre de motivation n’est généralement pas la partie la plus plaisante, c’est pour cela qu’elle devient un élément clé de votre candidature. Le mot d’ordre : personnalisez. Elle doit vous permettre de vous démarquer alors trouvez des punchlines et réutilisez-les dans vos différentes lettres, mais pour le reste, montrez aussi qu’elles sont uniques. Jouez sur le côté mystery box en ne dévoilant que partiellement vos atouts et vos idées. Suscitez l’intérêt et les questions. N’oubliez pas que vous pouvez aussi mentionner des informations dans votre mail d’accroche.

Pour conclure, un stage choisi de manière réfléchie et rationnelle sera difficilement un échec. Si c’est le cas, il amorcera chez vous une période de remise en question bénéfique sur le long terme.

Soyez donc optimiste et sachez en profiter. Le monde de l’emploi évoluant rapidement, il ne laisse pas forcément le temps aux écoles et universités de bien s’adapter, surtout dans les métiers qui touchent au digital. C’est la raison pour laquelle vous devez tout miser sur ces périodes tests pour prendre les devants. Qu’il y ait un job à la clé ou pas, l’important est d’utiliser cette dernière année pour préparer au mieux le terrain et prévoir la suite.

Articles issu du site Welcome to the Jungle que nous vous invitons à consulter.

https://www.welcometothejungle.com/fr/collections/guides-candidats/trouver-son-stage/articles/bien-choisir-son-stage-de-fin-d-etudes

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