Grands classiques des inconditionnels du vintage, les stands éclectiques des brocantes nous font de l’œil. De Saint-Ouen à Vanves en passant par Montreuil, tour d’horizon des marchés aux Puces de Paris. Entre nouvelle philosophie de consommation et véritable goût du beau, les Puces et autres brocantes ne désemplissent plus. On aime y déambuler le regard curieux mais on y déniche surtout des objets rares et des meubles cultes. Pour les aficionados de la chine mais pas que, focus sur les Puces les plus prisées de Paris.
7 hectares, 11 millions de visiteurs par an et quelques 3000 antiquaires et brocanteurs : le marché aux puces de Saint-Ouen compte parmi les plus hauts lieux d’art et d’antiquité du monde. Entre les objets cultes et les meubles de métier, cette gigantesque brocante ultra réputée située à Porte de Clignancourt regorge de pépites à dénicher dans les allées des douze marchés qui la composent. Voici les incontournables :
Avec ses 250 boutiques qui longent sept petites rues fleuries, le marché Paul Bert compte parmi les plus charmants. Loin du simple déballage, ici on cultive un vrai talent pour la scénographie insolite et sophistiquée, une manière ultra moderne d’appréhender l’antiquité et un regard original qui attire définitivement les inconditionnels aux goûts aiguisés.
C’est le plus ancien des marchés de Saint-Ouen dans lequel on peut encore se perdre avec plaisir au fil des ruelles enchevêtrées. Les 200 marchands, moins préoccupés par la mode qu’à Paul Bert, ont su garder pour la plupart l’esprit brocante des débuts.
On se balade sous la coupole Art nouveau du marché Malassis, déambulant entre les stands des marchands spécialisés dans le design du XXème siècle. On poursuit la visite dans le pavillon du marché Dauphine pour son charme suranné, un brin nostalgique.
Beaucoup moins branchées que celles de la Porte de Clignancourt, les Puces de Montreuil font néanmoins le bonheur des amateurs de bric-à-brac. Si ici on peut encore payer un objet un euro, il faut d’abord s’armer de patience et traverser des allées entières de fripes, de quincaillerie, de pièces détachées et de babioles avant d’arriver sur la petite place où se regroupent les brocanteurs et derrière leurs stands de meubles anciens et de vinyles rares. Un seul mot d’ordre : fouiller !
En plein cœur du faubourg Saint-Antoine et située dans l’un des marchés les plus délicieux de Paris, la placette ronde qui abrite les Puces d’Aligre apparaît comme une brocante ou un vide-grenier de campagne, tranquille poétique. Ici, on vient se promener pour l’atmosphère bon enfant, la belle architecture alentour et le bonheur de dénicher des vases anciens et autres perles rares.
Répartis au long de deux rues en T, les 380 marchands des Puces de Vanves n’échangeraient leur place pour rien au monde. Entre le sophistiqué de Saint-Ouen et le tumultueux de Montreuil, le grand marché d’antiquité-brocante de Vanves regroupe une sélection susceptible de ravir tous les goûts : meubles et objets XVIIIème, Art déco, années 50 et 70, mobilier de jardin, arts de la table, verrerie et argenterie. Un pêle-mêle agréable qui a su garder son esprit « puces ».
Article issu du site Marie Claire
https://www.marieclaire.fr/maison/puces-brocantes-les-meilleures-adresses-de-paris,1312512.asp