Le Louvre, le Musée d’Orsay ou le Musée de l’Orangerie leur volent complètement la vedette. Et pourtant, ces 5 musées parisiens plus confidentiels sont souvent l’occasion d’entrer un peu plus intimement dans l’univers d’artistes…
Musée de la Vie Romantique
À quelques pas de Pigalle, il est étonnant de trouver ce petit musée à l’atmosphère bucolique, précédé par une accueillante cour pavée. Installé dans l’ancienne demeure de l’artiste Ary Scheffer, le Musée de la Vie Romantique abrite une belle concentration de ses œuvres. Mais également, au rez-de-chaussée, des effets personnels, des meubles et des portraits de George Sand, sa grande amie. Une visite rapide mais dense qui débouche inévitablement sur une pause dans le joli salon de thé du jardin. Là, à l’ombre des lilas et des rosiers, on sirote thé ou café viennois en paix !
Musée de la Vie Romantique
16 rue Chaptal, 9e
M° Blanche ou Pigalle
Musée Bourdelle
Impossible de soupçonner la présence de ce musée si surprenant dans le quartier Montparnasse. Et pourtant, l’entrée gratuite donne le droit d’y admirer des sculptures monumentales d’Antoine Bourdelle. Comme L’Héraklès archer ou les reliefs du théâtre des Champs-Elysées. Mais la vraie originalité de ce musée réside dans son esprit « atelier ». En plus d’admirer l’ancien appartement de l’artiste, on visite les salles où il travaillait sans relâche le plâtre, le bronze ou le marbre. Toute aussi Incontournable : la visite du jardin entouré d’une galerie de briques et ponctué de somptueuses statues.
Musée Bourdelle
16 rue Antoine Bourdelle, 15e
M° Falguière ou Montparnasse Bienvenüe
Musée de la Chasse et de la Nature
Si sa thématique n’a pas forcément de quoi donner envie à tout le monde, l’atmosphère de ce musée est séduisante. Réparti sur l’hôtel de Guénégaud et l’hôtel de Mongelas, le musée de la Chasse et de la Nature ressemble à un immense cabinet de curiosités. Le récit de l’histoire des relations entre l’homme et les animaux depuis l’Antiquité est prétexte à exposer des œuvres et objets très hétéroclites. Tableaux, bêtes empaillées, armes, mobilier se mêlent ainsi aux œuvres contemporaines de Jan Fabre ou de Jeff Koons.
Musée de la Chasse et de la Nature
62 rue des Archives, 3e
M° Rambuteau
Musée Nissim de Camondo
En entrant dans cette bâtisse de la plaine Monceau, on pénètre dans un hôtel particulier encore hanté par l’histoire de ses anciens propriétaires. Construite en 1911, cette maison bourgeoise a accueilli les œuvres acquises tout au long de sa vie par le Comte Moïse de Camondo, amoureux d’art insatiable. Un grand banquier brisé par la perte de son fils, Nissim, tué au combat pendant la Première Guerre mondiale, et auquel il a décidé de dédier le musée. Sous le prisme de cette histoire déchirante, les mobiliers, tableaux, sculptures revêtent une triste beauté.
Musée Nissim de Camondo
63 rue de Monceau, 8e
M° Monceau ou Villiers
Musée Gustave Moreau
Si son magnifique escalier en spirale fait souvent l’objet de photos sur les réseaux sociaux, peu connaissent réellement ce musée. Sa particularité ? Présenter le travail du peintre Gustave Moreau à l’endroit même où il l’a conçu, en partant des esquisses de ses œuvres aux tableaux finaux. Au total, 1 300 peintures, aquarelles et cartons et 5 000 dessins sont répartis sur les quatre étages du musée. L’impression d’entrer dans l’univers de l’artiste s’amplifie lorsque l’on pénètre dans son appartement et dans ses ateliers.
Musée Gustave Moreau
14 rue de la Rochefoucauld, 9e
M° Saint-Georges ou Trinité d’Estienne d’Orves
Issu de l’article : https://www.anousparis.fr/a-voir/5-musees-meconnus-mais-magnifiques/