L’Opéra Garnier
C’est 1886, après l’attentat d’Orsini, érigé contre l’empereur et sa femme qui se rendait à une représentation de Marie Stuart de Donizetti, que Napoléon III, miraculeusement indemne, déclare d’utilité publique la création d’une nouvelle salle d’opéra. Le baron Haussmann, préfet depuis 1853, avait déjà tracé des projets de voies monumentales. En particulier une large avenue assurant la desserte des Tuileries, et il choisit un emplacement de 10 000 m2, espace dégagé, résultant du croisement de ces voies « Haussmanniennes » pour implanter le bâtiment. Le choix de l’architecte résultat d’un concours de 171 candidats. Charles Garnier fût l’heureux élu, L’impératrice Eugénie lui aurait affirmer : « Quel affreux canard, ce n’est pas du style, ce n’est ni grec ni romain ! », Charles Garnier aurait eu alors eut alors la fameuse répartie: « c’est du Napoléon III, Madame ! ».
L’Opéra Garnier devient alors le monument le plus représentatif de l’art officiel du Second Empire. C’est à dire synonyme de luxe et des plaisirs parisiens.
Ce que Charles Garnier n’avait pas prévu, c’est qu’il existait sous cet espace une nappe phréatique importante. Alimentée par un bras de la seine conduisant à des infiltrations permanentes durant toute la durée des travaux. Pour contenir la pression de ces eaux, il fit construire au plus profond des sous‐sols de l’Opéra un lac souterrain, dans une cuve de béton et de ciment.
Pendant la Commune, ces sous‐sols furent le théâtre de drames atroces. Ils servirent de cachot, de salle de torture, et de salle d’exécution de Communards. C’est un squelette de communard et ce lac souterrain qui inspirèrent à Gaston Leroux son roman « Le fantôme de l’Opéra ». Roman qui inspira par la suite le réalisateur Brian de Palma pour son film « Phantom of paradise ». Enfin ce palais est gardé par de courageuses ouvrières. Deux belles ruches sont installées sur le toit et les abeilles de l’Opéra, grâce au pollen des fleurs des jardins de Tuileries, du Palais Royal et des balcons des alentours donnent un miel délicieux !
Horaires :
Ouvert tous les jours de 10 h a 16 h 30 et fermé le 1er janvier et le 1er mai.
Tarifs :
Tarif plein : 14 € (12 € hors période d’exposition)
Tarif réduit : 10 € (8 € hors période d’exposition)
Gratuités (enfant de -12 ans, chômeurs…)
Métro : Lignes 3, 7, 8 – Opéra.
