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TOULOUSE – UNE PARENTHÈSE JAPONAISE

Il est un endroit insoupçonné à quelques pas du centre ville de Toulouse, un endroit qui vous transportera à des milliers de kilomètres de la ville rose, au temps des geishas et de la cérémonie du thé …

Le jardin de Compans-Caffarelli est un des nombreux jardins qui ponctue la ville. A première vue, il s’agit d’un jardin classique, beau certes, mais somme toute assez banal. En rester là serait une grossière erreur car en son centre, se cache une curiosité que les Toulousains connaissent bien : le jardin japonais.


Créé en 1981 sur le souhait du maire de l’époque, Pierre Baudis, il ravit aujourd’hui les initiés qui ne manquent pas de s’y rendre, surtout au printemps durant la période de « Hanami » (tradition japonaise consistant à apprécier les fleurs, notamment de cerisier, au début du printemps, lorsque la floraison est à son apogée).

Pour profiter pleinement de l’expérience, il faut tout d’abord arpenter les allées du parc de Compans-Caffarelli, admirant les arbres, les massifs de fleurs, les sculptures étonnantes éparpillées ici et là, comme ce dragon de fer, Tholus de son petit nom, œuvre de Tom Petrusson.

Puis, au détour d’un chemin, on aperçoit un étrange bâtiment, totalement atypique, qui nous attire et nous donne envie de savoir ce qui se cache derrière. Quelques mètres plus loin, l’entrée du lieu apparaît. Il s’agit d’un jardin « remarquable », le Jardin Japonais de Toulouse.


Dès le départ, le visiteur est prévenu : ici doit régner le calme et la sérénité. On comprend vite que dans ce lieu, la zénitude sera de rigueur.

A peine le portail franchi et c’est un autre monde qui s’offre à nous : graviers blanc, rochers, niwakis (ce sont ces petits arbres typiques des jardins japonais, taillés en nuages), fleurs enchanteresses, statues, …

Au fond du jardin, on découvre un pavillon à demi-caché par une haie de bambous. Une fois les quelques marches gravies, on se retrouve une nouvelle fois projeté dans un autre espace-temps. On s’attend à voir surgir, ici une geisha, là un Maître du thé, préparant la cérémonie rituelle …

La vue qui s’offre à nous révèle une harmonie sans faille sur un paysage épuré et apaisant. Un bassin, symbolisant la purification, borde le pavillon, offrant un refuge idéal aux tortues et carpes koï le peuplant.

A l’opposé, on découvre un jardin zen, travaillé dans les règles de l’art, composé d’une île Grue, amas de rochers verticaux surmontés d’un pin, représentant l’immortalité et d’une île Tortue, rochers plats, symbolisant la longévité. Dans les règles de l’art, je vous dis.

Les ondes façonnées dans le sable rappellent le mouvement de l’eau et nous invitent à la méditation et à la réflexion.

Non loin de là, un petit chemin nous fais de l’œil. Nous l’empruntons, curieux de découvrir les merveilles qu’il a à nous révéler. Nous débouchons sur le petit pont rouge aperçu du pavillon…

Un nouvel angle de contemplation de ce jardin si singulier s’offre alors à nos yeux.

Nous parcourons encore quelques allées, dissimulées ici et là par une multitude de plantes et d’arbres à la croissance très contrôlée, puis nous finissons la visite sous le charme des cerisiers en fleurs.


On ressort de ce jardin japonais apaisé et conquis. On aimerait pouvoir le garder secret, rien que pour notre petit plaisir personnel et égoïste mais ce serait faire affront à ce lieu.

Nous refermons donc cette parenthèse japonaise et repartons reprendre le cours de notre vie, dans le tumulte de la ville que nous avions laissé de côté le temps d’une ballade de l’autre côté du globe.


Informations pratiques pour se rendre au Jardin Japonais de Toulouse :

Jardin Compans-Caffarelli

Boulevard Lascrosses

31000 TOULOUSE



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Nous vous invitons à le découvrir ! 

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